Actuellement, la France n’est pas autosuffisante en matière de bio. Très souvent, les grandes surfaces sont contraintes d’importer des fruits et légumes pour satisfaire les consommateurs. Les résultats de cette situation peuvent être désastreuses : empreinte carbone augmentée et des fruits et légumes récoltés avant maturité.
Qu’est- ce que le bio ?
Le bio est un cahier des charges établi par les pouvoirs publics, qui définit des critères selon lesquels un produit est considéré comme issu de l’agriculture biologique. Pour cela, il existe le Label Bio. Pour qu’un produit soit « reconnu » Bio, il doit respecter les grands principes :
- Interdiction de produits chimiques de synthèse
- Interdiction d’OGM (organismes génétiquement modifiés)
- Limitation de l’emploi d’intrants (produits ajoutés, fertilisants, pesticides)
- La rotation des cultures
- La préservation des ressources naturelles et de la biodiversité
- Normes d’élevage plus respectueuses des conditions de vie des animaux
Le bio s’applique à quoi ?
Le bio s’applique à l’alimentation, aux cosmétiques, textiles, etc. De plus, les boutiques se spécialisent de plus en plus dans le bio et proposent davantage de produits dits « bio ».
Le bio est-il local ?
Actuellement, la France n’est pas autosuffisante en matière de bio. Très souvent, les grandes surfaces sont contraintes d’importer des fruits et légumes pour satisfaire les consommateurs. Les résultats de cette situation peuvent être désastreuses : empreinte carbone augmentée et des fruits et légumes récoltés avant maturité.
Le bio ne contient pas de pesticides ?
L’agriculture biologique autorise les pesticides à condition qu’ils soient d’origine naturelle. En revanche, qui dit naturel ne dit pas inoffensif : la roténone, une molécule organique utilisée comme insecticide par certaines exploitations bio, est reconnue toxique et définitivement interdite par la Commission européenne. Si les pesticides sont permis dans l’agriculture biologique, leur utilisation est limitée.
Le bio ne contient pas d’additifs alimentaires ?
Peu d’additifs alimentaires sont autorisés dans l’agriculture biologique comme le nitrite de sodium et le nitrate de potassium.
Apprendre à décrypter les étiquettes bio
Le marché du bio n’est pas toujours très clair pour tout le monde, même si celui-ci se développe très fortement. Afin de mieux comprendre les étiquettes et les logos, nous avons établi une liste détaillée.
- AB (Agriculture Biologique) : Apparu en 1985, le label AB permet de distinguer les produits emballés issus de l’agriculture biologique et non conventionnelle. Assure un produit bio sans OGM, reconnu par l’État. Petit à petit ce label est remplacé par le label européen.
- Label Européen : Ce label est né en 2010. Il permet de garantir une alimentation sans pesticides et des élevages en plein air. En revanche, ce label tolère la présence d’OGM à hauteur de 0,9%.
- Bio Cohérence : créée en 2010, il impose l’absence totale de traces d’OGM, 100% d’ingrédients bio dans les aliments transformés, aucune coexistence entre le bio et le non bio et les traitements vétérinaires sont très contrôlés.
- Bio Partenaire : ce label est né en 2002 et ajoute une valeur équitable ou bio traditionnel, pour rééquilibrer les échanges commerciaux, assurant ainsi un revenu plus juste au producteur.
Les certifications biologiques sont créées par des producteurs indépendants.
Quelles sont les marques bio à choisir dans les supermarchés ?
Les grandes surfaces proposent de nombreuses marques
bio dans leurs rayons. Toutes les marques qui suivent ont l’obligation d’apposer le label AB ou européen sur tous leurs produits :
- Bjorg
- Jardin Bio
- Les 2 Vaches
- Vrai !
- Vitabio
- Carrefour Bio
- Mieux vivre Bio
- Monoprix Bio
- Casino Bio
- Pâturages
- Chabrior ou Monique Ranou
- Franprix Bio
- Si Bon si Bio
- Simplement Bon et Bio
- Etc.
Quand le bio débarque dans nos assiettes
Nous sommes de plus en plus nombreux à prêter attention à ce que nous mangeons et à vouloir préserver notre planète par la même occasion. Dans le même temps, ces initiatives font évoluer nos enseignes et grandes distributions.
Toutes ces démarches impliquent de consommer des fruits et des légumes frais en petite quantité mais plus souvent, et surtout à consommer de façon locale.
De plus, les consommateurs cherchent une proximité avec le producteur et de mieux comprendre la culture des produits qu’ils consomment. En somme, ils exigent parfois une meilleure transparence sur l’origine des produits qu’ils retrouvent dans leur assiette.
Aujourd’hui le bio c’est 36664 producteurs, 12238 transformateurs, 1,77 million d’hectares de surfaces agricoles engagées en bio. Ces chiffres augmentent chaque année.
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A très vite chez Une Pièce En Plus !