Le diagnostic électrique consiste à évaluer les risques au sein du logement et à repérer tous les défauts qui peuvent nuire à la sécurité des habitants de la maison ou de l’appartement. C’est pour cela qu’il est devenu obligatoire depuis 2009. Une Pièce En Plus partage avec vous toutes les informations à connaître liées au diagnostic électrique.
Diagnostic électrique : les chiffres clés
Voici quelques chiffres importants qui expliquent pourquoi le diagnostic électrique est devenu obligatoire :
- Plus de 7 millions d’installations électriques présentent des risques
- 2,5 millions d’entre elles sont considérées comme dangereuses
- Tous les ans, c’est près d’une centaine de personnes qui décèdent par électrocution
- Un diagnostic électrique coûte entre 50€ et 150€ TTC
- Sa durée de validité est de 3 ans pour la vente et de 6 ans dans le cadre d’une location
Depuis le 1
er juillet 2017, le diagnostic électrique est devenu obligatoire pour tous les contrats de location des logements, situés dans un immeuble collectif et dont le permis de construire a été délivré avant le 1
er janvier 1975. Depuis 2018, il concerne tous les contrats de location.
Pourquoi le diagnostic électrique est-il obligatoire ?
Pour garantir la sécurité des habitants d’un logement, et pour pallier les risques d’incendies et d’électrocution trop souvent mortels, dès janvier 2009, le diagnostic électrique a été mis en place par un arrêté.
En effet, il suffit d’une installation défectueuse et non sécurisée pour que les conséquences soient dramatiques. Le
diagnostic électrique fait partie du DDT ou dossier de diagnostic technique. Toute personne qui vient d’acquérir un bien immobilier reçoit un compte rendu qui récapitule l’ensemble du diagnostic électrique réalisé dans son nouveau logement. Il faut bien comprendre qu’au travers de ce dernier, on entend « l’état de santé » de l’ensemble de l’installation.
Comment se déroule un diagnostic électrique ?
Le professionnel qui s’occupe de faire le diagnostic, se rend chez vous et effectue un certain nombre de points de contrôle avec la norme XP C16-600 comme référence :
- Contrôles visuels
- Essais techniques
- Diverses mesures en adéquation avec le système en place
- Vérification uniquement dans le coffret électrique – la réalisation électrique s’effectue sur l’état visuel du logement uniquement
- Le professionnel prend note de toutes les anomalies repérées et constitue un rapport
Les
points de contrôle d’un diagnostic électrique :
Le diagnostiqueur contrôle près de 87 points. Voici les exigences auxquelles ces points de contrôle doivent répondre :
- Les conducteurs doivent être protégés par des gaines ICTA, par un conduit et une moulure en matière isolante
- L’obligation de différencier au niveau électrique, les zones dans une salle d’eau ou salle de bain. Par conséquent, la présence obligatoire d’une liaison équipotentielle
- Une protection pour chacun des circuits électriques via un disjoncteur divisionnaire et adapté à la section des conducteurs
- L’installation d’au moins un différentiel 30mA au sein du tableau électrique
- L’optimisation et la facilité d’accès au disjoncteur de branchement
- L’habitation doit posséder un appareil général de commande et de protection (AGCP)
- La présence obligatoire sur chaque circuit d’un dispositif de protection contre les surtensions
- L’identification des matériels électriques vétustes qui ne s’adaptent pas à l’usage et qui présentent des risques de contact direct avec des éléments qui sont sous tension
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